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Mika Komori était une figure imposante au milieu de cette féerie d'Halloween. Habituée à l'austérité des uniformes du SEA, elle avait troqué l'étoffe légère d'une robe de soirée pour l'équipement de combat, passant des collants délicats aux genouillière solides et des escarpins aux rangers robustes.
La transformation n'était pas des plus aisées, mais elle l'accomplissait avec une aisance née de l'habitude. Chaque mouvement était précis, chaque ajustement effectué avec la même rigueur qu'une opération militaire.

Avant que que le groupe ne passe ensemble la porte menant à ce mystérieux passage, Komori leurs dit d'une voix neutre :

-« Bonjour mesdames et messieurs. Je suis le lieutenant Komori Mika. Mais vous pouvez m'appeler Mika... Je serais en charge de votre sécurité durant tout le voyage. »

Puis, ils passèrent ensemble le portail, une odeur d'humidité et de fraîcheur les enveloppa, annonçant un changement imminent. Quand ils ouvrirent les yeux, ils furent accueillis par la vision d'un grand manoir. Le bâtiment majestueux se dressait au cœur d'une ville enclavée dans une forêt enchantée, évoquant une époque lointaine.

Le bal masqué dans lequel ils pénétraient était digne de la Renaissance, un monde sans électricité, illuminé uniquement par la lueur chaleureuse des bougies. Les invités étaient vêtus de costumes d'époque collant au thème d'Halloween, tandis que des citrouilles sculptées jetaient des éclats dans l'obscurité. Des lampions accrochés aux portes des salles apportaient une ambiance féerique à l'ensemble.

Mika restait aux aguets, son regard vigilant balayant la scène, l'arme à la main. Elle était là pour assurer la sécurité du groupe, prête à intervenir au moindre signe de danger. La magie semblait palpable dans l'air, un élément de cette soirée mystérieuse et envoûtante. Pourtant, sous cette apparence festive, elle sentait que quelque chose d'inhabituel se tramait.

Son visage impassible cachait une concentration extrême, une détermination à protéger ceux qui l'entouraient. Ses gestes étaient empreints d'efficacité, sa présence rassurante. Mika était prête à affronter tout ce que cette nuit énigmatique pourrait leur réserve

Ayame suivi le mouvement du petit groupe, essayant de ne pas s'éloigner de la femme armée et en tenue de combat les accompagnant, lorsque cette dernière se présenta à eux, Ayame la salua poliment en se courbant légèrement.

En passant le portail, le changement de température fut la première chose qui frappa Ayame, elle se dit qu'elle avait bien fait de choisir un costume assez chaud, elle s'était déguisée en marchande, avec des jupons longs en coton épais qui la protégeait du froid.
En arrivant dans la salle de bal, elle vis un merveilleux spectacle, des femmes en robes somptueuses et des hommes dans des costumes travaillés finement, la salle était immense et la fête battait son plein, une musique hors du temps se faisait entendre.

Elle ne pouvais dire si tout était normal, étant donné que c'était la première fois pour elle qu'elle prenait un passage, elle avait déjà entendu quelques histoires par ci par la et tout ce qu'elle avait retenu, c'est que chaque passage aurait son monde propre, il était donc difficile de savoir si la sensation de malaise qu'elle ressentait était normale ou non.
Elle scruta l'endroit, essayant de trouver quelques anomalies a cette salle, en se référant aux documentaires historiques ou autres films qu'elle avait pu voir dans sa vie, mais rien ne se montrait à elle, tout lui semblait aussi normal que pouvais l'être cette situation.

Elle se posta aux cotés de Mika, qui avait l'air aux aguets et pas forcément à l'aise, ce qui convainquît Ayame de ne pas s'éloigner.
Elle attendit les ordres de cette dernière, ne baissant pas son attention sur les évènements autour d'eux.

Mika ressentait déjà le poids de l'étrangeté dans cet univers lugubre. L'attention portée sur leur groupe, avec des vêtements modernes, attirait des regards curieux. Alors que Bérenger, le gérant de l'auberge, s'approchait d'eux avec sa tenue inhabituelle, la lieutenant se tenait prête, le doigt sur la détente.

Le chapeau en forme de citrouille et la tunique orange ne ressemblaient à rien de ce qu'elle avait pu voir dans son monde d'origine. Les froufous marron et la dentelle donnaient à l'hote une apparence à la fois excentrique que la japonaise n'appréciait guère.
Mika observa chaque détail, essayant de s'adapter mentalement à cette réalité qui lui était étrangère, beaucoup trop pour que la paranoïa de la demoiselle ne s'active, créant une peur dans son coeur.

Lorsque Bérenger s'exprima, elle fut frappée par la courtoisie apparente malgré la surprise. Son masque en dentelle noire ajoutait une touche de mystère à sa personnalité. Mika se crispa légèrement, ressentant l'inquiétude dans le regard du gérant lorsqu'il aperçut son arme. Elle comprenait que dans cet univers , une arme moderne pouvait sembler étrange et menaçante.

Komori essaya de détendre son expression, se rappelant qu'elle était ici pour protéger les civils venus avec elle. Elle se pencha légèrement en signe de respect, ajustant son attitude à l'ambiance de la fête.

-"Bonjour, Bérenger. Nous ne sommes en effet pas d'ici, mais nous sommes ici pour assurer la sécurité de ceux qui nous accompagnent. Si notre apparence ou nos armes vous dérangent, veuillez accepter nos excuses. Nous ne souhaitons causer aucun trouble et sommes prêts à coopérer dans la mesure du possible."

Ayame se senti scrutée et n'appréciais que moyennement cela, elle pris une grande respiration et resta proche de Mika autant que possible.

Lorsque Bérenger s'approcha, elle esquissa un sourire à la vue de son accoutrement loufoque, mais se ressaisi immédiatement. Elle vit le regard de l'homme se poser sur l'arme de Mika et son expression changer, un frisson lui parcouru l'échine, Ayame cru un instant que la musique s'était arrêtée autour d'eux, mais elle vit Mika réagir aussi vite, ce qui la détendit légèrement.

Elle reporta ensuite son attention sur Bérenger.
"Bonjour, Je m'appelle Ayame, pouvons nous savoir ce que vous célébrez ?."

Mika Komori, la soldate, se mit en mouvement, avançant d'un pas déterminé vers l'homme armé que Béranger avait indiqué.
Son regard scrutateur évaluait chaque détail de l'individu en question. Elle avait une démarche assurée, témoignant de sa confiance en elle et de son entraînement militaire.

Arrivée devant l'homme armé, elle s'arrêta, maintenant une distance prudente. D'un geste fluide, elle détacha son fusil d'assaut des épaulettes de son uniforme, le tendant vers l'homme. Les mécanismes métalliques émettaient un léger cliquetis, signe de l'expertise avec laquelle elle maniait son arme. Puis, son pistolet, accroché à son holster, demeura en place, témoignant d'une confiance certaine dans ses propres compétences.

Elle plongea brièvement la main dans sa botte, en retirant un couteau dissimulé avec habileté. Il brillait à la lumière ambiante, un outil tranchant et discret. Ses gestes étaient précis, dévoilant une familiarité avec ses armes.

Elle déposa soigneusement le couteau dans la main de l'homme armé, gardant un contact visuel constant.

- Attentions avec ça, messieurs.